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Agrimer démarre la vente de biostimulants certifiés CE

Le Laminaveg d’Agrimer certifié CE, issu de la concentration et de la micronisation de composés d’algues laminaires Laminaria digitata, contient entre autres des principes actifs comme le mannitol, la laminarine, des polyphénols, des alginates, de l’iode et des fucanes.

Le fabricant breton Agrimer a annoncé le lancement de sa campagne de commercialisation de produits biostimulants aux nouvelles normes européennes depuis le début du mois d’octobre.

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« C’est le fruit d’un long travail », soulignait Frédéric Nicolas, directeur d’Agrimer, le 3 octobre dernier, aux premiers jours du lancement de la compagne de commercialisation du Laminaveg. Un lancement particulier cette année pour ce biostimulant historique de la gamme du fabricant breton, puisque le produit a été certifié CE. Il est ainsi reconnu comme répondant bien au nouveau cadre européen (règlement 2019/1009), entré en vigueur le 16 juillet dernier.

« Nous avons été la première entreprise française à recevoir cette certification pour un biostimulant, se félicite le directeur. Mais au-delà du dossier réglementaire, il a fallu tout revoir au niveau du marketing, pour être prêt commercialement aujourd’hui. »

Un mois d’instruction en passant par la Hongrie

Alors qu’il n’existe pas aujourd’hui en France d’organisme certificateur agréé, la société bretonne est passée par un organisme basé en Hongrie pour obtenir sa certification CE. Le fabricant estime que le coût n’est pas inférieur à celui d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) en France auprès de l’Anses. Cependant, le délai est considérablement raccourci puisque la période d’instruction n’a duré qu’un mois, contre six pour une AMM. En outre, la certification lui ouvre les portes de la totalité du marché européen.

Le directeur d’Agrimer insiste également sur le fait que la certification CE donne le droit de façon claire d’utiliser le terme de biostimulant. « Les biostimulants sont inscrits dans le code rural français, mais ils ne sont pas reconnus par l’Anses, explique Frédéric Nicolas. Les AMM françaises sont données pour des MFSC (matières fertilisantes et supports de cultures), pas pour des biostimulants. »

Alexis Dufumier

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